mercredi 22 avril 2009

Mercredi 22 Avril

Première chose de la journée : Souhaiter un très joyeux anniversaire à Valérie.
Nous avons commencé la journée à la clinique Sympa où les différents intervenants,
médecins, travailleurs sociaux et éducateurs, nous ont fait un cours sur la pandémie du VIH/SIDA qui nous a beaucoup servi car on s'est rendu compte qu'en France nous avons peu d'éducation sur la matière. En effet, c'est seulement à la demande que certaines d'entre nous ont ont pu profiter dans leur établissment scolaire d'interventions de sensibilisation. Nos programmes ne nous préparent absolument pas à toute la problématique touchant à ce thème. En revanche ici, chaque semaine les élèves de collèges et lycées reçoivent des informations sur divers sujets qui touchent leur santé. De plus, dans la rue, les panneaux publicitaire prônent la protection, l'abstinence, le dépistage du virus... C'est à l'opposé de ce que nous pouvons voir en France.
Ensuite, nous avons compris le rôle de la PTME (Protection de la Transmition du VIH de la mère à l'enfant). Il s'agit d'un suivi offert aux mamans enceintes et atteintes du VIH pour éviter la contamination à l'enfant. Pour cela, la mère prend des ARV (Anti-rétroviraux) pour stopper le déveleoppement du virus.
Pour voir comment se passent les interventions dans les classes, nous avons suivi deux éducateurs dans une classe de 3e pour partager nos opinions et nos expériences avec les jeunes concernant le VIH/SIDA. Pour certains l'abstinence est importante et ils disent la respecter mais pour d'autres ce n'est pas le cas, loin de cela, ils avaient plutôt des rapports sexuels précoces. La notio d'abstinence est vécu différement ; pour certain il s'agit de s'abstenir un jour sur deux !
Ces jeunes préférent en parler en classe avec leurs pairs car avec leurs parents, c'est un sujet très difficilement abordable. En effet, l'éducation des parents peu parfois faire un barrage par rapport à la prise en charge des jeunes c'est pourquoi une sensibilisation antérieure des parents est réalisée. Au cours de notre conversation, nous nous sommes rendu compte que c'est un sujet qui intéressait les élèves, ils était d'ailleurs heureux et impatients de pouvoir contribuer au débat, alors qu'en France, une telle discussion amènerait un grand silence.
Par la suite, nous avons déjeuné avec la direction de "Espoir-vie Togo", un centre qui prend en charge les enfants vivant avec le VIH et les OEV (Orphelin enfant vulnérable) séropositifs ou non. Ici, on met en place des cerles de parole pour permettre aux personnes séropositives d'échanger sur leur vie de tous les jours puisque c'est un statut qui n'est pas partagé à l'école par exemple au risque de génèrer des discriminations. Le centre rassemble une pharmacie, des médecins, des infirmiers et un psychologue qui sont tous ouvert à une population en difficulté et sont prets à mettre en place des moyens pour atténuer les frais des médicaments. Après une visite des lieux, les enfants atteints du virus nous ont présenté un sketche mettant en scène un épisode de leur vie pour que nous puissions témoigner de ce qu'ils ont réellement vécu. Enfin, Mme Léonie AMOUZOU, présidente du centre, nous a révélé sa séropositivité. C'est un moment qui nous a beaucoup touché car elle a vaincu cette mauvaise nouvelle par une force immense d'aider ses pairs si bien qu'Amandine lui a offert une poupée frimousse pour lui prouver à quel point nous avons été émues par sa volonté d'aider elle même aussi les autres.


Léa et Marion

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